LA VIOLENCE... JUSQU’OÙ 11-02-2019 - a podcast by France Télévisions

from 2019-02-11T19:02:37

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C DANS L'AIR DU 11 FÉVRIER : VIOLENCE : LA COLÈRE DES MAIRES


La 13e journée de mobilisation des gilets jaunes, ce samedi, a une nouvelle fois été marquée par des violences et des heurts entre forces de l'ordre et manifestants. Dans la capitale, une dizaine de véhicules ont été incendiée, dont une voiture de la mission antiterroriste militaire Sentinelle. Un gilet jaune présent dans le cortège parisien a eu une main arrachée alors qu'il se trouvait près de l'Assemblée nationale, où de vives tensions ont eu lieu, et a dû être opéré en urgence. L'homme aurait perdu ses quatre doigts en tentant d’écarter une grenade de désencerclement, selon son avocat. Une version qui n'a pas été confirmée officiellement.

"Des gens voulaient rentrer dans l'Assemblée nationale, les gendarmes se sont retrouvés encerclés face à une foule très hostile et ils ont voulu se désencercler" a expliqué le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, avant de regretter ce douloureux accident. Il a également annoncé l'ouverture d'une enquête pour en déterminer les causes et a souligné que 133 autres étaient actuellement menées par l'inspection générale de la police nationale (IGPN); allant de "blessures graves (...) à l'insulte simple".

Alors que le nombre de blessés recensés ne cesse d'augmenter samedi après samedi, ce nouvel incident relance le débat sur les méthodes du maintien de l'ordre mis en avant et notamment l'utilisation de grenades GLI par les forces de l'ordre. Des avocats ont indiqué ce lundi qu’ils allaient saisir le Conseil d'Etat pour demander l'interdiction des grenades "GLI F4". La veille, le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, avait accusé le gouvernement de "scénariser" les violences lors des manifestations de gilets jaunes et réclamé une commission d’enquête parlementaire "sur les ordres qui sont donnés aux forces de l’ordre". Parallèlement des maires de plusieurs grandes villes de France ont réclamé dans un communiqué adressé au gouvernement, une réunion d'urgence et des mesures d'accompagnement pour faire face aux préjudices subis ces dernières semaines.

Des élus d’autant plus inquiets que ces violences ciblent des biens, mais aussi des personnes. Après les lettres d’injures, les permanences dégradées, puis des domiciles de députés vandalisés, la maison du président de l’Assemblée nationale a été le théâtre la semaine dernière d’une tentative d’incendie criminel dans le Finistère. Selon le ministre de l’Intérieur, "il y a eu plus de 80 dégradations, exactions commises sur des permanences parlementaires, parfois sur des domiciles, des intimidations de domicile"?ces derniers mois.

Alors comment lutter contre ces violences ? Qui sont les casseurs ? Les parlementaires ont-ils été particulièrement ciblés par les gilets jaunes ? Le mouvement est-il infiltré par des groupuscules extrémistes ?


Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45

Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30

Format : 65 minutes

Présentation : Caroline Roux et Axel de Tarlé

Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin

Productions : France Télévisions / Maximal Productions

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