Les Juges - 13 - a podcast by Haim Tebeka

from 2021-01-31T22:10:42.023393

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Une fois de plus, le rav Dynovisz va prendre des risques. Mais que voulez vous, on ne peut pas tenir un discours de combattant sans être sur le front de ses idées et idéaux. Et les planqués ne sont pas les bienvenus. Il faut que la vérité éclate enfin et comme dit l’adage, on ne fait d’omelettes sans casser des œufs ! Et le chef étoilé, rav Dynovisz va nous préparer dans ce cours qui n’est qu’une initiation, une omelette géante comme nous ne l’avons jamais goûté. Il est évident qu’après ce cours, certains d’entre nous diront : c’est vrai, c’est tellement évident, c’est si puissant. Sachons apprécier la force de l’analyse. Et oui, il fallait le dire et surtout, oser le dire ! Le Chem (nom représentant une certaine manifestation de D.) Elokim représente la dimension féminine et le Chem Avayé(nom représentant une certaine manifestation de D.) la dimension masculine. La dimension féminine te demande de respecter la stricte loi alors que la dimension masculine va au delà de l’acte et demande à l’homme de faire tout pour se surpasser. Le service Divin à l’intérieur des règles de la nature est extrêmement sécurisant. Le meilleur exemple est la montée en Israël. Sommes nous prêt à faire confiance à Avayé lors de l’Alya ou préférons nous servir Elokim en dehors de la terre dans un service plus tranquille mais illusoire. C’est Dur l’Alya et nous avons tous de bonnes raisons de préférer vivre dans le rêve : un jour, peut être mais ce n’est pas le moment. Et tout celui qui vit ainsi est attaché uniquement à la dimension féminine de D. C’est la mère qui console et non le père. Et le véritable soldat se bat contre lui-même et non contre les autres. Toutes les religions se décomposent en 2 grands modèles, celui qui voit en D. celui qui rassure, qui pardonne, le D. de la pitié et celui qui voit en D. la force et la victoire. Les modèles sont clairs, D. d’amour ou D. de guerre. Et ces 2 modèles ont bien évidemment un nom, à savoir le christianisme et l‘Islam (Alah Oukbar). Et suivant la religion, la place de la femme sera totalement différente. D’un coté, la femme se cache sous un voile (la femme n’a plus sa place) et de l’autre, la femme fait un enfant sans homme (l’homme n’a plus sa place). Le christianisme s’enracine uniquement dans la dimension Elokim et l’Islam s’enracine dans la dimension Avayé. Dans le monde chrétien, l’homme véritable, le symbole, le prêtre ne se marie pas (il a peur de la femme) et dans le monde de l’Islam, l’homme a plusieurs femmes (il soumet la femme). Il n’y a rien de péjoratif dans les propos du rav, il ne fait que constater à haute voix, une évidence tellement forte. Encore fallait il la déceler et savoir la présenter et surtout avoir le courage de l’affirmer. Il ne peut avoir de religion vraie sans une union entre Avayé et Elokim comme il ne peut exister d’enfant sans l’union entre un homme et une femme. Mais où doit se placer en théorie la Torah ? Il y a effectivement la dimension masculine en D. (force, combattant,…) et il y a aussi la dimension féminine (consolateur, pitié,…). Avayé Hou Aelokim !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! C’est la dimension du D. UN que nous devons retrouver. Cette phrase prononcée à Kippour est dite parce que nos fautes ont à priori disparu. C’est un très haut niveau. Et toutes les religions célibataires sont nées avec la faute d’Adam Arichone. A notre niveau, notre approche de D. peut ressembler soit à l’Islam soit au Christianisme. L’idolâtrie biblique est soit la dimension féminine soit la dimension masculine, elle est un service Divin incomplet. Et nous remarquons que l’idolâtrie dont parle toujours la Torah est l’idolâtrie féminine. La faute d’Israël est de chercher chez D. la dimension féminine et force est de remarquer l’attirance et la fascination de notre peuple vis-à-vis de l’occident. Et pourtant, nous n’avons jamais été attiré par les valeurs de l’Islam. Les idoles sont appelés dans la Torah Elokim Ahérim (autre D. , Autre Elokim). Mais comment, demande la Guémara, peut on donner un tel nom à l’idolâtrie ? Question très forte !!! La Torah veut nous faire comprendre l’origine de l’idolâtrie car la cause profonde est que l’homme ne cherche qu’un D. tranquille et non un D. de guerre. Autrement dit, un juif qui sert D. dans la tranquillité et le confort ne sert qu’Elokim et fait entrer en lui la source de l’idolâtrie. Le judaïsme sécurisant est le premier pas…vers l’idolâtrie. A force de s’installer dans un confort, l’homme perd sa relation avec la dimension masculine de D. et petit à petit, il va virer vers la dimension féminine de D. Il ne voit plus la dimension forte, il ne se dépasse plus, il n’a plus de père et il ne voit en D. que le bon D., celui qui sauve et quand tout va mal, il appelle sa maman ! Maman et mon D. se sont rejoint. On appelle D. que quand on a besoin de lui. Mais l’homme a besoin malgré tout d’un modèle fort ! Et qui va jouer le rôle du fort ? Béalim Véachtérot (les patrons et les riches) sont les noms de D. Et voila les modèles masculins : la force, la puissance et la richesse. On vénère les hommes qui ont le pouvoir de l’argent, les stars, ceux qui font le monde (ou croient le faire) ! Et comme par hasard, c’est le monde Chrétien qui a produit la puissance matérielle et pourtant, sa matrice est le D. féminin. La Nature a horreur du vide. Le modèle religieux passe par une…vierge. Mais où est le modèle fort ? Dans les banques et dans le pouvoir. …Wall Street ! La religion du tout amour a engendré la laïcité car elle est la réponse à un manque (ou est mon modèle de force ?). La révolution française a redonné le pouvoir à l’homme et est l’enfant légitime de la chrétienté. Tout a commencé chez nous ! Nous avons créé les premiers ce modèle du D. sauveur (quand ça va mal, on se retourne vers D. et quand tout va bien, on se tourne vers les puissants de ce monde). Voila tout le secret de l’idolâtrie d’Israël. Revenons maintenant à Iftah qui débarque dans une génération ou D. est devenu, à leurs yeux, une véritable maman. Guilad est une région qui était au départ la terre du roi Sihon et une partie d’Israël vit dans cette région. Le peuple d’Amon attaque sans arrêt les juifs qui y vivent en leur disant que ce n’est pas leur terre et il leur propose la Paix contre les territoires. No Comment !!! Le père d’Iftah s’appelait Guilad et sa mère était une prostitué (et la relation s’est faite hors mariage). Mais Guilad avait aussi une autre femme et de nombreux enfants. Chez nous, l’héritage va d’après la paternité et non d’après les lois du mariage. Mais ils vont chasser Guilad et se partager les biens du père. Cet enfant commence très mal dans la vie (père alcoolique et adultère, mère prostituée, mauvaise réputation). Iftah ira voir les juges de la ville qui le rejetteront. Iftah va quitter la ville et deviendra le chef d’une bande de voyou. Mais vous allez voir que cet enfant, contrairement à certains qui se servent du fait d’être mal né pour parasiter l’humanité, va sublimer ses épreuves.

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