Yéhoshoua – 11 - a podcast by Haim Tebeka

from 2021-01-31T22:10:42.023393

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Les messages de la Torah concernent chaque génération ! Aujourd’hui encore, éclairons notre présent avec notre passé. Rav Achi a compilé avec ses élèves le Talmud. (Tout celui qui a eu la chance d’avoir étudié ne serais ce qu’un micron de page d’une Guémara sait la puissance du travail effectué).Et la même Guémara (l’honnêteté absolue des maîtres d’Israël) de rapporter qu’un jour, rav Achi, à la fin d’un de ses cours, déclara à ses élèves que le lendemain, il parlerait de Ménaché (un roi d’Israël idolâtre). Ménaché l’interpella dans la nuit via un rêve en lui reprochant sa familiarité. Rav Achi lui rétorqua qu’il était un roi idolâtre mais en profita pour lui posait une question qui le perturbait depuis des mois (discussion très Profonde à propos de l’endroit ou nous devons couper le pain mais cela ne sera pas le sujet du cours). Et Ménaché de lui donner une splendide réponse. Mais alors, lui dit rav Achi, comment un tel savant pouvait il être idolâtre ? Il lui répondit : si tu avais vécu à mon époque, tu aurais levé ta tunique et aurait couru après les idolâtries. Le lendemain, rav Achi cita Ménaché en l’appellant Ménaché notre Maître. Après ces préliminaires, le rav aborde le sujet du cours, à savoir l’idolâtrie. Les générations précédentes n’étaient pas stupides au point de se prosterner devant des statues, ils savaient que D. était le D. créateur. Cependant, entre D. et les hommes, des forces intermédiaires ont été créés, une de ses forces est représenté par la nature. Les hommes de l’époque n’étaient pas des scientifiques mais savaient capter et utiliser ces forces. Un des restes de cette ‘science’ des origines s’appelle l’astrologie, aux mains de charlatan aujourd’hui. Et les sciences humaines et naturelles ont pris de nos jours le dessus. Rambam, un des plus grands maîtres d’Israël était aussi un très grand médecin. Il soignait les gens en leur donnant un traitement adapté. Pourrais-t-on dire pour autant, à D. ne plaise, que le Rambam fût idolâtre sachant qu’on aurait pu lui reprocher de ne pas diriger les patients vers le Maître du monde qui est la source de tout. Nous savons que c’est D. qui a créé les plantes qui guérissent et c’est lui qui veut que nous utilisions les forces créées pour guérir les hommes. Au même titre que la nourriture nourrit et donne des forces, les médicaments le font aussi. Les générations de l’époque savaient se mettre en harmonie avec toutes les influences astrales et toutes les forces de la nature. Ces maîtres savaient prévoir les stratégies à adopter lors d’une guerre ou d’une économie par exemple, ils savaient manipuler l’invisible. Il semblait tellement naturel, dans le contexte de l’époque, d’utiliser ces forces. Mais de la à oublier la source de toutes les sources, le passage de cette frontière s’est fait progressivement. Yéochoua fait ses adieux en leur rappelant que leurs ancêtres vivaient de l’autre coté du fleuve et leur dit que tous était idolâtres. Et D. prit Avraham, lui fit traverser le fleuve pour lui donner Itshak qui engendrera Essav et Yaacov….les juifs descendront en Egypte, ils seront en esclavage mais sortiront, traverseront le désert…se retrouvèrent face à Sihon et Og.. D. les aida et leur donna cette terre et leur fit des prodiges…et chacun d’entre eux était assis à l’ombre de sa vigne et de son oliveraie. Tous ces détours mais tout ce que D. a promis à Avraham a été réalisé. Et maintenant, craignez D. et servez le avec intégrité avec vérité et sincérité...et débarrassez vous des idoles que vos pères ont servis lorsqu’ils étaient de l’autre coté du fleuve et servez D. ! Ce texte est très étonnant car la fin revient au début. La Torah a témoigné que les juifs ont servi D. fidèlement durant toute l’existence de Yéochoua ! Et en plus, Yéochoua leur propose, si la voie de D. ne leur plait pas, de choisir le dieu de leur choix, celui de Terah par exemple. Et Israël répond, non non, loin de nous tout cela, nous savons que c’est lui qui nous a tout donné et nous voulons le servir. Et Yéochoua de surenchérir en leur disant, vous n’arriverez pas car il est un D. ‘Saint’ et intransigeant (il ne partage pas)…et leur peuple de répondre nous voulons servir D. mais Yéochoua leur dit : ok, alors prenons des témoins et surtout enlevez de suite les dieux étrangers que vous avez en vous et servez D. Pourquoi Yéochoua insiste autant face à ce peuple qui semble tellement parfait ? Et en plus, cette génération n’était pas idolâtre (la Torah témoigne même de sa fidélité), ce peuple a l’air tellement sincère dans ses réponses, mais que veut nous dire Yéochoua ? Le Malbim vient à notre secours en expliquant les mots Béémet Vétamim de Yéochoua. Emet (vérité) : Il leur dit : etes vous capable de servir D. autrement qu’en…apparence ? Tamim (intègre) : ne servez pas D. en attendant une récompense car c’est le contraire de la vérité ? Etes vous prêt à investir les meilleures graines en recueillant des ronces ? Difficile et le rav image cela avec beaucoup de talent en disant que le bon D. n’est pas un investissement…à court terme ! Une courte et brève formule qui en dit long à inscrire, à retenir et à approfondir. Qui est capable d’un tel attachement sans retour, un lien fondé sur la vérité ! Le Malbim continue en disant que Yéochoua a voulu leur signifier que si vous voulez combler vos besoins en investissant dans d’autres forces que le Maître du monde, alors vous etes idolâtres. Et quand le peuple va crier son attachement à D. en rappelant le bien que D. leur a fait, Yéochoua décèle que la raison profonde de leur attachement est que D. est un très bon placement et que tout ceux qui vont à l’encontre de D. récoltent des problèmes. Yéochoua leur explique que ce service Divin, aussi fort soit il, n’est pas un service vers D. mais un service de soi même. Yéochoua leur explique que ce système est dangereux car il est conditionné à ce que D. donne. Et si D. ne donnait plus, que se passera-t-il ? Si, à ce moment, d’autres investissements se présentent à vous, que ferez vous ? Quand les juifs lui dirent qu’ils veulent un service Divin inconditionnel, sans retour, Yéochoua prend des témoins et leur demande d’extirper leurs mauvaises pensées (quand je sers D., ça rapporte ou non, si je transgresse, vais-je être puni ?) A chaque fois, que je sers D. avec intérêt, je suis idolâtre !!!!!!!!Mais comment faire et où est la limite ? Si D. ne satisfait pas à nos demandes et semble nous décevoir et que l’homme reste malgré tout fidèle, alors la relation est parfaite ! D. nous demande une confiance totale et absolue !!!!! Ni Croyant intéressé ni Croyant écrasé, juste un Croyant fidèle ! (Encore une formule inspirée à inscrire dans l’éternité). D. ne laisse rien passer et notre peuple a signé un engagement extrêmement élevé. Israël a accepté de relever un pari impossible jusqu’à la délivrance finale ! Quel Peuple !

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