BizBiz #4 L’émission qui décortique - Cityscoot - Business d'un service de mobilité partagée - a podcast by Sytizen - Shop dIntelligence Collective

from 2021-03-14T20:05:41

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Bertrand Fleurose, notre invité aujourd’hui a 55 ans et a déjà eu plusieurs vie. D’abord un bachelor en finances obtenu aux Etats Unis, puis un début de carrière en tant que trader, en plein dans les années Wall Street façon Michael Douglas. Tout se passe pour le mieux, même si il le dira plus tard « on n’apprend rien dans la finance de marché », jusqu’au jour où JP Morgan l’accuse de manipulation de marché. Bien qu’innocent, tout s’effondre et le procès, pendant lequel il devra se défendre tout seul, lui fera quitter définitivement cet univers aux mœurs pas toujours très claires.


Premier rebond et première idée quelques années plus tard , en 2006, avec Scoot up, une solution de réparation pour les scooters en plein 17ème arrondissement de Paris, avec l’ambition de devenir, je cite, « le Midas des Scooters ». De réseau de ce type il n’y aura point, mais se greffera sur ce modèle en 2011, une première expérience de location de scooters, Scoot up’loc, pour dépanner ponctuellement les clients,


La 2ème idée vient en 2013/2014, en observant le modèle créé par autolib, et consiste à associer le modèle free-floating au scooter électrique. Ainsi naquit City scoot, dont notre invité recherchera les premiers investisseurs en envoyant un mail d’une quinzaine de lignes un jour de fête nationale.


City scoot aujourd’hui c’est près de 20000 trajets par jour, une présence à Paris, Nice, Milan et Barcelone, un deal avec Uber pour apparaitre dans l’application du géant américain. Cityscoot c’est aussi 80M d’euros levés depuis le début de l’aventure, et une présence dans le fameux groupe des Next 40, 40 jeunes entreprises françaises que le gouvernement considère comme prometteuses et susceptibles de devenir des leaders technologiques.


Terminons ce portrait avec quelques infos en vrac : notre invité n’est pas sur les réseaux sociaux (sauf linkedin, mais alors vraiment de temps en temps), les seules infos qui l’intéressent ce sont les datas, et quand il lit, il préfère lire la bio de Kasparov que celle d’Elon Musk.

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